Corne à boire : foire aux questions

Comment choisir sa corne à boire ?

Pour choisir une corne à boire, on peut considérer son usage, l’endroit où on va l’exposer, les contextes dans lesquels elle va prendre sa place :

  • mariage,
  • jeux de rôle,
  • médiévale,
  • reconstitution,
  • décoration,
  • loisir…

Et puis, avant tout, il faut choisir une corne qui nous plaît ! Faites-vous une idée assez fine de l’étendue des possibles pour découvrir la vôtre. Suivez le guide !

Choisir la couleur de votre corne à boire

D’abord, la couleur de votre corne à boire. C’est un aspect intéressant pour commencer. Accordez-là à vos goûts, à ceux de vos personnages ! Assortissez-la à vos vêtements et costumes, éventuellement. Il existe des cornes très sombres comme la corne à boire du druide version sombre. Il en existe des bien plus claires, comme la corne celtique version claire.

Choisir la contenance de sa corne à boire

Plusieurs caractéristiques peuvent vous guider dans votre choix. Après la couleur, la taille et la contenance bien sûr. Il existe des cornes de deux ou trois litres, voire plus ! On peut se servir de telles pièces pour fabriquer des oliphants. Chez le Chevalier du Drac, les grandes cornes pour boire contiennent un litre.

À l’opposé, les petites cornes sont tellement mignonnes ! D’ailleurs, celles-ci sont bien pratiques pour les mains des enfants. Nous proposons donc des cornes à boire de 20 cl. ou 10 cl. Et d’autres tailles intermédiaires : retrouvez-les toutes dans notre rubrique dédiée aux cornes à boire.

Choisir une corne à boire avec une gravure

On peut graver une corne à boire, ce qui peut lui donner un petit supplément d’âme. La corne à boire du chef est gravée. Comme la corne à boire celtique version sombre ou la corne à boire gravée Valknut avec support. Car oui, certaines cornes et leur support sont vendus ensemble. Par exemple, la corne à boire gravée Yggdrasil et la corne à boire gravée dragon viennent avec leur support.

Choisir un autre genre de récipient en corne

Si vous appréciez les cornes mais que, d’après vous, rien n’égale le confort d’une bonne choppe à fond plat, choisissez plutôt un mug qui offre le meilleur des deux mondes ! Mug en corne avec gravure, mug auberge, mug sauvage… le choix est large !

Chaque corne à boire est unique

Chaque mug, chaque corne est unique. C’est pourquoi d’une manière générale, les images de cornes à boire sont non contractuelles. Quoi qu’il en soit, en passant votre commande au Chevalier du Drac, vous pouvez indiquer que vous souhaitez une corne plutôt sombre ou une corne plutôt claire.

Comment faire tenir une corne à boire

On aimerait pouvoir maintenir sa chopine magiquement comme dans l’illustration de cet article. Malheureusement, la technologie n’en est pas encore là ! Cette corne, il faut pouvoir l’emmener avec soi. Et prévoir de la poser dans un endroit approprié. Comment attacher une corne à boire et la fixer ?

C’est bel et bien un point à aborder pour en profiter pleinement. Bien sûr, pour maintenir vos cornes à table ou à vos ceintures, nous proposons des supports et des portes-corne. Le porte-corne est un accessoire médiéval incontournable ! Là-aussi une variété de modèles existe : le porte-corne en cuir avec boucle en métal ; le Castagir ; le porte corne à boire en cuir avec lacets, etc.

Et pour poser et exposer votre corne à boire, un support métal sera le meilleur choix !

Que boire dans une corne à boire ?

Quelles boissons verser dans une corne pour boire ? Ce sont des récipients pour les boissons froides. Il convient absolument d’éviter les boissons chaudes car elles déformeront vos cornes à boire. Les boissons acides et les alcools très forts sont aussi à éviter autant que possible. De tels breuvages pourraient décaper le vernis alimentaire.

Les enfant auront plaisir à y boire des sirops ou des boissons de vikings à base de lait. Pour les grands, il sera délicieusement à propos d’y boire de la bière ou des hydromels et d’autres boissons médiévales telles que le claret, l’hypocras, le moretum… Attention : l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération !

Comment cirer une corne à boire ?

Comment protéger une corne à boire ? Pourquoi le faire ? Une corne dépourvue de verni ou de cire est impropre à la consommation. Si votre corne n’a pas de verni alimentaire, il faut la traiter. Remarquez qu’il est inutile de traiter ainsi les cornes à boire du Chevalier du Drac. Car un verni alimentaire les protège déjà.

Cirer une corne à boire peut être une activité plaisante et gratifiante ! Si votre corne est dépourvue de cire ou si vous souhaitez refaire une couche de protection, voici comment faire. Il convient d’utiliser une cire de la meilleure qualité. Fraîchement sécrétée par les abeilles, la cire d’opercule est la plus pure. C’est celle que vous devez utiliser pour cirer votre corne à boire.

  • Faites fondre la cire d’opercule à feu doux, sans faire bouillir. Pour cette opération, choisissez un vieux bol pour faire un bain-marie.
  • Une fois la cire parfaitement liquide, vous pourrez la verser dans votre corne.
  • Quand le liquide est bientôt prêt, passez l’intérieur de votre corne au sèche-cheveux. Seulement quelques secondes afin qu’elle soit tiède, pas froide.
  • Coulez la cire d’abeille dans la corne.
  • Faites un mouvement tournant en vidant la cire dans le bol. Ainsi, recouvrez uniformément les bords.
  • Vous pouvez reproduire l’opération jusqu’à ce que tout l’intérieur de la corne soit ciré.
  • Laissez la cire durcir.
  • S’il y a des irrégularités, quelques secondes d’air chaud les lisseront. Récupérez alors le léger excédent dans le bol.
  • Décollez les coulures sur le bord extérieur avec un couteau.

Cirer votre corne la protège, l’imperméabilise et la rend plus agréable à utiliser. Attention, ce traitement à la cire d’abeille donnera de fortes notes miellées à vos boissons.

Comment nettoyer les cornes à boire ?

Les cornes à boire sont formées de kératine. Comment les laver tout en respectant leur matériau ? C’est une matière naturelle qui supporte mal l’acidité, les températures élevées et le contact prolongé de l’eau. Le lave-vaisselle est donc à proscrire ! Laissez votre corne à boire longtemps au chaud ou au contact de l’eau la déformera. C’est pourquoi il est bon d’être attentif à quelques points :

  • Nettoyez votre corne à boire à la main, sans détergent décapant.
  • Préférez l’eau seulement froide ou tiède.
  • Séchez-la consciencieusement et sans attendre.
  • Entreposez votre corne plutôt à l’ombre.

Ainsi mugs et cornes conserveront longtemps leur beauté et leur utilité.

Pour un nettoyage impeccable, vous pouvez utiliser un produit vaisselle doux et un goupillon à poils souples.

Comment entretenir ses cornes à boire ?

La kératine est le matériau naturel qui constitue les cornes à boire. Une ou deux fois par an, enduisez la kératine de quelques gouttes d’huile d’olive. Il n’est pas du tout nécessaire de le faire plus souvent, ni d’en utiliser une plus grande quantité. Il s’agit seulement de lustrer votre corne à boire.

Buvait-on vraiment dans des cornes à boire ?

Dans notre esprit, elles sont bien là : les images du Viking buvant sa corne à boire à la table du Valhalla, du dieu grec trinquant sur le Mont Olympe, du Gaulois sifflant sa cervoise… Mais est-ce qu’on buvait vraiment dans des cornes à boire ?

Dès la préhistoire : une solution de transport et de stockage

Déjà à l’époque préhistoriques, comme en atteste quelques vestiges, les cornes servaient pour le transport ou le stockage de nourriture, de boisson et d’autres substances comme des poudres de pigments.

Tant et si bien qu’à l’âge du bronze, la corne à boire était parfois travaillée. Certaines cornes étaient dotées de poignées et accompagnées d’un support. Ce fut un récipient largement répandu et longtemps utilisé : chez les Scythe, en Grèce, en Afrique, en Amérique précolombienne et chez les Nordiques bien sûr.

Au 11e siècle : traces de beuverie sur la tapisserie de Bayeux

La tapisserie de Bayeux est le vibrant témoignage de la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant. Réalisée au cours du 11e siècle, après 1066, elle présente deux scènes de repas. Dans l’une d’elles, un convive boit jusqu’à la dernière goutte le contenu de sa corne à boire. En effet, il la porte à sa bouche tandis que la pointe de sa corne se lève bien haut au-dessus du convive voisin.

Détail de la Tapisserie de Bayeux – XIe siècle, cl. Ville de Bayeux. Reproduit avec l’aimable autorisation du Musée de la Tapisserie de Bayeux.

Au 13e siècle : l’Ongle de griffon, un maître-étalon

Une autre corne à boire étonnante est conservée par le département Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France. Il s’agit d’une corne de 37,5 cm de haut montée sur une patte de rapace. On l’appelle l' »Ongle de griffon » – en vérité, c’est une corne de bison (le mystère est aujourd’hui levé). L’artefact fut conçu dans la première moitié du 13e siècle. C’est une magnifique corne au nom délicieusement évocateur.

Il faut préciser que l’Ongle de griffon servit de maître-étalon pour vérifier la contenance des pintes, les mesures de vin vendues en la ville de Saint-Denis. Dans toute taverne ou auberge, l’objet de dosage du vin devait correspondre à la mesure du maître-étalon en ongle de griffon… sous peine d’être détruit ! Voilà une corne à boire fabuleuse à l’usage peu ordinaire !

Les mesures-étalons de l’abbaye de Saint-Denis, par Anne Lombard-Jourdan, vous en apprendront plus sur ce fameux artefact.

À la Renaissance : un objet d’art et de décoration

On trouvait des cornes décoratives à la Renaissance. Des artistes et des artisans façonnaient encore quelques-uns de ces objets à l’époque. Art et savoir-faire somptueux sublimaient des matières nobles comme l’argent ou le cristal. Il reste quelques-unes de ces œuvres.

Quand les cornes à boire sont-elles remplacées ?

Autant de cornes qui ponctuent notre Histoire… cela donne à penser que l’objet a été plutôt répandu ! Et qu’il a bel et bien servi à boire. Mais quand sommes-nous donc passés à autre chose ? Il semble que l’usage se soit perdu dans le courant du 13e siècle. En tout cas, c’est ce qui semble dans le Roman de la rose, des poètes Guillaume de Lorris puis Jehan de Meung. Guillaume de Lorris écrit aux alentours de 1237, et Jehan de Meung entre 1268 et 1285. Dans ce récit classique plein d’allégories sur l’amour, les convives décrits par Meung ne boivent déjà plus dans des cornes. Ils ont des coupes, des gobelets… Qui sait si ce ne sont pas des gobelets en corne !

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